Il peut s’agir d’infection communautaire (à domicile) ou d’infection nosocomiale (en milieu hospitalier, iatrogène ou non ).
L’infection bactérienne post-natale est actuellement l’infection la plus fréquente du nouveau-né et peut revêtir l’aspect d’une septicémie, d’une méningite, ou d’une suppuration localisée : ombilicale, oculaire, parotidienne, otitique, ostéo-articulaire (pseudo-paralysie d’un membre d’apparition secondaire = ostéo-arthrite de la hanche ou de l’épaule). Il existe parfois une circonstance favorisante (prématurité, antibiothérapie systématique), une porte d’entrée (malformation congénitale rénale ou digestive), ou un apport artificiel (cathéter, drainage pleural, intubation trachéale). Le traitement est compliqué par la résistance fréquente des germes à de nombreux antibiotiques.
La prophylaxie consiste à :

  1. limiter les indications des antibiotiques à un risque infectieux reconnu ;
  2. éviter la contamination du nouveau-né à partir de l’entourage (lavage soigneux des mains), propreté et stérilité des divers objets nécessaires aux soins ;
  3. n’utiliser que les techniques invasives indispensables, et le moins longtemps possible. 

Les infections virales post-natales ont des manifestations cliniques surtout respiratoires (bronchiolite) et digestives (diarrhée, hépatite). Les virus les plus fréquemment décrits sont : le virus respiratoire syncitial, para-influenzae, echo, les virus agents de diarrhée (rotavirus), les virus des hépatites. Le traitement est symptomatique. La prophylaxie est difficile (mesures d’isolement digestif ou respiratoire, précautions transfusionnelles vis-à-vis de l’hépatite, du sida et du cytomégalovirus, séro-vaccination pour l’hépatite B).