DÉFINITIONS

Qualité de vie : mesure du bien-être physique,mental et social (perçu par l’individu dans sa vie de tous les jours).
Handicap : désavantage résultant d’une incapacité ou d’une déficience (empêche l’accomplissement social normal).
Incapacité : réduction partielle ou totale de la possibilité d’accomplir certains gestes (imposés ou non de la vie quotidienne).
Déficience : perte d’une structure ou d’une fonction (anatomique, physiologique ou psychologique).

FACTEURS ASSOCIÉS 

Le handicap peut être influencé par des facteurs associés. Il s’agit de facteurs psycho-affectifs (facteurs organiques pouvant influencer les symptômes en particulier douloureux : hystérie, hypochondrie, bénéfices secondaires, interdépendances, etc.),  de facteurs familiaux (relation de dépendance, bénéfices affectifs secondaires, etc.)  mais également sociaux et financiers (arrêt et accidents de travail, remboursement  d’emprunt par l’assurance, etc.). 

ÉCHELLES ÉVALUANT LE HANDICAP MOTEUR 

Les organismes sociaux utilisent une grille nationale appelée AGIR qui permet d’évaluer le degré de perte d’autonomie quelle que soit la maladie. 
Lors des études de recherche clinique, on peut utiliser : 
  • soit des échelles évaluant la qualité de vie (ces échelles évaluent plusieurs domaines comme la douleur, l’impotence fonctionnelle, la fatigue, l’anxiété, la dépression, etc.).  Ces échelles peuvent s’adresser à n’importe quelle maladie (par exemple l’échelle SF 36) soit aux affections rhumatismales (par exemple l’EuroQOL) ; 
  • soit des échelles évaluant l’impotence fonctionnelle d’une maladie  spécifique (par exemple BASFI pour la spondylarthrite ankylosante, indice de Lequesne pour la gonarthrose). 
En pratique quotidienne, rares sont les médecins qui ont recours à une échelle quelle qu’elle soit. C’est certainement dommage. Les médecins dans leur pratique utilisent en fait souvent une échelle à 3 classes : 1 = grabataire ; 2 = gêné dans les activités quotidiennes ; 3 = absence de gêne. 

Points clés
•Le médecin doit savoir évaluer le handicap de son patient.
•Les études de recherche clinique utilisent des échelles évaluant l’importance
fonctionnelle et le handicap.
•Les organismes sociaux utilisent une grille nationale appelée AGIR.