I. Introduction
– Maladie qui touche la substance blanche du SNC
– La sclérose en plaques est une affection inflammatoire, chronique, démyélinisante du système nerveux central.
– Elle touche habituellement le sujet jeune.
– Elle se caractérise par un grand polymorphisme clinique.
– Elle évolue par poussées et rémissions
– Les données de l’IRM et de la biologie permettent actuellement une meilleure approche diagnostique.
II. Epidémiologie
-La SEP est plus fréquente chez la femme (3F pour 2H).
-L’âge de début se situe entre 20 et 40 ans.
-La SEP a une répartition géographique mondiale inégale.
-Sa prévalence est de 30/100000 habitants dans les pays nordiques et diminue selon un gradient nord-sud.
-L’analyse des sujets migrants montre que le risquede SEP, en cas d’immigration avant 15 ans est celui du pays d’accueil, alors qu’il est celui du pays d’origine en cas d’immigration après 15 ans.
III. Anatomie Pathologique
A: Macroscopie:
-On note l’existence de plaques de démyélinisation,bien limitées, de quelques mm à quelques cm
-Ces plaques prédominent au niveau des régions périventriculaires, des formations optiques, du tronc cérébral, du cervelet et de la moelle épinière.
B: Microscopie:
-Les plaques récentes sont des lésions inflammatoires (infiltrats de cellules inflammatoires) autour de zones démyélinisées
-Dans les plaques anciennes, il y a prédominance degliose = cicatrice de l’inflammation
-C’est une atteinte surtout démyélinisante
-L’atteinte axonale est également associée.
IV. Etiopathogenie
-Cause inconnue
-On invoque un certain nombre de facteurs
A: Facteurs génétiques:
– l’existence de formes familiales : 5 à 10 % des cas
– l’association à certains groupes HLA : DR15 et DQW6…
– Le risque plus élevé chez les jumeaux homozygotes
– Les variations ethniques : la maladie est deux fois moins fréquente chez les sujets de race noire et est exceptionnelle chez les sujets de race jaune.
B :Facteurs virologiques:
-Aucun virus connu n’est formellement impliqué.
-Un facteur virologique a été suspecté devant l’existence chez plusieurs sujets atteints de SEP d’un grand nombre d’anticorps anti-virus en particulier anti-rougeole.