Souffrir du mal des transports est difficile pour les personnes concernées mais aussi pour leur entourage. Ce mal des transports appelé “cinétose” affecte plus de 3 millions de Français et transforme un simple voyage en souffrance. Ce sont principalement les enfants qui en sont victimes, mais aussi les femmes. Quelques astuces permettent de mieux vivre ces troubles qui disparaissent souvent après l’âge de 12 ans chez les enfants.

Comprendre le mal des transports 

Le mal des transports s’explique par un décalage entre le centre de l’équilibre situé dans l’oreille interne d’une personne et la perception visuelle qu’elle est en train de vivre dans un véhicule en dé-placement. Les récepteurs sensoriels des muscles et des articulations qui définissent le mouvement et l’orientation par rapport à la verticale envoient leurs informations au cerveau. Par contre, les ralentissements, les accélérations, les roulis, les virages sont transmis au cerveau sous forme d’excitations. S’il y a un décalage entre ces deux perceptions, le cerveau va considérer ces informations comme étant contradictoires et ne va pas parvenir à les traiter correctement. C’est ce décalage qui provoque le mal des transports.

Manifestations du malaise 

Les symptômes se manifestent d’abord par l’apparition d’un mal-être. La personne sujette au mal des transports pâlit, des nausées apparaissent accompagnées de sueurs et voire même de vertiges et de maux de tête. Le malaise, après l’apparition de nausées, peut aller jusqu’aux vomissements. En règle générale, les malaises prennent fin dès l’arrêt du véhicule et le retour à la stabilité.

Choix de l’emplacement dans le véhicule 

Puisque l’apparition du mal de transports est déclenchée par le décalage entre le visuel et le ressenti par le centre de gravité, il est préférable de ne pas regarder le paysage défilé par les fenêtres latérales.
On peut constater que le chauffeur d’un véhicule n’est jamais sujet à la cinétose. Prendre place près du chauffeur, regarder l’horizon droit devant soi et ne pas regarder sur les côtés est le meilleur moyen pour éviter de ressentir le mal des transports. Dans le même objectif de vue de face sur l’horizon, on peut choisir la place arrière centrale.

Respirer de l’air frais en contrôlant sa respiration 

S’appliquer et se concentrer sur le fait de bien respirer permet au cerveau «d’oublier » le mal-être causé par le mal des transports. C’est également une très bonne technique pour lutter contre les nausées et éviter d’arriver jusqu’aux vomissements. Autre technique pour éviter les vomissements est de respirer un peu d’air frais. Ouvrir légèrement, si possible, les fenêtres du véhicule pour faire circuler de l’air neuf.

Précautions à prendre avant le départ 

Une plante est reconnue pour ses effets antiémétiques (anti-vomissements). Il s’agit du gingembre. En prendre une capsule de 500 mg 1 heure avant le début du trajet en véhicule. Si le voyage dure longtemps, renouveler les prises toutes les 4 heures. La menthe poivrée à des vertus apaisantes qui sont efficaces contre les céphalées et contre les nausées. Prendre entre 2 à 4 gouttes mélangées à un peu d’huile végétale Bio. Ne pas voyager le ventre vide, mais privilégier une alimentation solide, peu copieuse, pas grasse et non liquide. Pendant le trajet, éviter certaines activités comme de lire ou d’écrire. Il est préférable d’écouter la radio ou de discuter pour s’occuper l’esprit.