Quel curieux paradoxe… La vitamine D est indispensable au bon fonctionnement de nos os, de nos muscles de nos articulations et même de notre immunité et pourtant… 80 % d’entre nous seraient en dessous du seuil minimal recommandé de 30 ng/ml et 45 % seraient même en état d’insuffisance. Pourquoi? Eh bien parce que notre principale source de vitamine D est le soleil et que nos modes de vie, et encore plus en ce moment, nous confinent à l’intérieur. Mais est ce que l’alimentation peut remédier ça !
Il est difficile de compter sur l’alimentation pour avoir des apports importants en vitamines D parce que peu d’aliments en renferment, que ceux qui en proposent (essentiellement poissons, œufs et produits laitiers) en contiennent de très faibles quantités et que ces taux dépendent des bonnes conditions d’élevage des animaux. “il faudrait manger 25 sardines par jour pour couvrir les apports recommandés en vitamines D et 100 sardines si on a un taux trop faible! Et c’est sans compter que les poissons gras ne doivent pas être consommés tous les jours à cause des risques de pollution, et que les produits gras comme le beurre et le fromage doivent être mangés avec modération…”
LE BON GESTE : on mange ces produits riches en vitamine D en quantité raisonnable et pour tous les nutriments qu’ils nous apportent en plus de la vitamine D. Mais on ne compte pas sur son assiette pour faire remonter un taux sanguin de vitamine D trop bas, car ces apports restent anecdotiques.
Vitamine D2 et D3, quelle différence?
La D3 est d’origine animale, et ressemble le plus à celle que nous fabriquons. Bien assimilée, elle est privilégiée en supplémentation. Pour les végans, il existe aussi une vitamine D3 végétale extraite du lichen. La D2, d’origine végétale, est deux fois moins efficace.