Plusieurs voies sont indiquées et peuvent être prises en parallèle.

 I . Le traitement allopathique

Les antidépresseurs ont la côte dans notre pays. Il parait que nous sommes les premiers consommateurs européens à nous tourner vers ces médicaments pour régler nos problèmes. Ils agissent en fait sur la fameuse sérotonine et nos neurotransmetteurs. Ces médicaments demandent un certain temps avant de faire effet, d’autant qu’il faut une première phase, afin de valider si les doses sont adaptées ou s’il faut changer de type de médicament Etant donné le risque élevé d’accoutumance, le traitement doit être suivi de près. De plus, il ne doit surtout pas être arrêté de façon brutale. Ce sont des traitements au long cours, qui durent plusieurs mois avant de pouvoir revenir à une situation normale.Vous vous sentez nettement mieux rapidement, même si le traitement doit continuer sur une période assez longue. Le lithium est également administré chez certains patients qui présentent notamment des symptômes maniaco-depressifs. Cette substance fonctionne bien, même si elle est très difficile à doser et que la façon dont elle fonctionne reste encore assez nébuleuse.

2. La psychothérapie 

Elle est conseillée aussi bien chez les adolescents que chez les adultes. Elle n’est jamais utilisée comme seule thérapie dans le cas des dépressions graves, et est intéressante chez les personnes chez qui on a pu identifier des soucis précis en termes de relations. On demande aussi parfois à la famille d’être présente. Il est très rare que le patient ne suive pas en même temps un traitement médicamenteuxil est possible d’entamer une cure de psychanalyse ou d’adopter une démarche orientée sur la thérapie comportemen-tale et cognitive. Dans tous les as, il faut bien sûr que le patient soit volontaire dans la démarche, car il s’agit d’accompagnement La première ne peut démarrer que lorsque le patient commence à aller mieux. La deuxième peut au contraire s’entamer même en état de crise. Les psychiatres voient la dépression comme une régression du fameux Moi, qui trouve ses racines dans l’enfance. Freud avait déjà décrit la dépression sous le nom de « psychonévrose narcissique » qui empêchait d’aimer et de travailler normalement .
HOSPITALISATION OBLIGATOIRE
 Il est très rare que l’on procède à une hospitalisation, uniquement dans les cas où les relations familiales se sont fortement dégradées ou site risque suicidaire est considéré comme élevé. Mais la grande majorité des patients reste dans son environnement habituel. 

3. Les autres méthodes 

D’autres conseils sont également donnés par les médecins, mais ne peuvent souvent être appliqués que lorsque la dépression est déjà traitée et en bonne voie de guérison. En effet, les effets positifs de l’activité physique sont évidents. Retrouver conscience de son corps est important et permet de reprendre pied dans le monde des vivants. On le sait, le sport du moins pendant une durée minimale, provoque la production d’endorphines qui redonnent le moral de façon on ne peut plus naturelle. Le phénomène est bien connu des accros au sport qui ont du mal à se passer de leur activité favorite, car ils se sentent mieux et ont retrouver une sensation .