Pas question de faire une liste exhaustive mais on peut évoquer les principaux.
Le lait de vache par exemple est un grand classique, connu depuis fort longtemps. Bien repéré par les pédiatres en particulier, puisque ce sont les nourrissons qui sont touchés en premier lieu. En ce qui concerne les adultes, c’est généralement la caséine qui est en cause. Or, cet ingrédient se retrouve fréquemment dans la préparation de produits de l’industrie agroalimentaire.
L’arachide consommée sous forme de cacahuète, huile, beurre ou additif représente un tiers des allergies chez les moins de 15 ans. Quasiment inexistante il y a trente ans, cette allergie est particulièrement étudiée dans les pays anglosaxons. En effet, la réaction se fait suite à un contact très faible et les réactions sont graves avec presque 40% d’oedème de Quincke en France. Les noix globalement sont aussi souvent en cause.
Les œufs sont aussi de grands coupables. 34% des allergies alimentaires chez l’enfant sont dues à l’oeuf (1,3% chez l’adulte). C’est le blanc qui est en cause. Le problème est que, là encore, la protéine en question est souvent utilisée dans l’industrie alimentaire sous différents noms, ainsi que dans des produits d’hygiène ou des médicaments.
L’allergie au soja est assez récente tout comme sa consommation.De même,les céréales comme le blé ou le seigle sont plus courantes chez nous que l’allergie au riz qui se retrouve en particulier au Japon. On retrouve ici l’impact du niveau de consommation.
L’allergie au poisson affecte environ 5% des enfants allergiques et 3% des adultes. Dans la même veine on retrouve les crustacés et mollusques, mais dans un pourcentage plus faible.
Les allergies aux fruits et légumes concernent essentiellement les adultes et sont souvent associées à des allergies aux pollens.
Dernière famille importante et difficile à cerner, celle des additifs alimentaires du fait de l’utilisation croissante de produits transformés. Colorants, conservateurs, épaississants, édulcorants et j’en passe provoquent certaines réactions. A noter que cela ne concerne que peu d’allergiques. En fait, ce sont les sulfites qui posent le plus de problèmes en particulier pour les asthmatiques. On en trouve dans les vins, les médicaments, les produits préparés notamment asiatiques, ou les assaisonnements préparés de certaines salades.