1 L’agriculture chimique détruit le terrain, l’agriculture bio le renforce.
Dans l’excellent documentaire de Coline Serreau «Solutions locales pour un désordre global », Claude Bourguignon appelle les champs de céréales de la Beauce, piincipal granier à blé de la France, un désert virtuel . Il aurait même pu enlever le mot « virtuel » : la terre chimique est morte, tout ce qu’elle produit vient de la chimie — ET DES MATIÈRES PREMIÉRES VOLÉES DANS D’AUTRES PAYS.
2 L’agriculture chimique gonfle ses produits à l’eau que vous payez au prix des fruits. L’agriculture bio produit des fruits et légumes de haute quallté qui Justifie leur prix.
Dès qu’un critère de qualité entre en ligne de compte, le produit chimique n’est plus concurrentiel :lesA0C des vins en France ont dû limiter la production à l’hectare : avec l’engrais chimique illimité, le vin n’aurait plus de degré. Les producteurs des pruneaux d’Agen ont vu leur récolte gonflée par l’engrais chimique – un gain qui se perd dans le four de séchage des pruneaux : l’engrais chimique, c’est pour des prunes…
3 Il est vrai que les produits bio sont plus chers au kilo – mais personne ne mange au kilo . La facture d’une alimentation bio «au mois »n’est pas plus chère que celle du supermarché…
Dès qu’une collectivité adopte les produits bio, le budget alimentaire BAISSE. Ceci est vrai pour le particulier aussi • un plat de spaghettis bio (semi) complet est tellement plus riche en nutriments que vous êtes mieux nourri avec moins. Surprenez vos convives avec le mélange des deux: blanc et complet, un régal ! Et la transition se fait progressivement, facilement.
4 L’agriculture chimique pollue – dépolluer la nappe phréatique de la Bretagne coûtera plus cher à la collectivité que tout ce que cette agriculture chimique a rapporté aux pollueurs.
Vous vous souvenez du cheval mort sur la côte bretonne, empoisonné par la fermentation toxique des algues – les collectivités ont été obligées de moissonner pour rendre les plages propres à la baignade. C’est l’agriculture intensive qui sur-nourrit d’abord les terres et ensuite ces algues. Mais les pollueurs ne sont pas les payeurs… INDIGNONS-NOUS!
«on constate que certains fruits et légumes perdent jusqu’à 84% de leurs vitamines.» souligne le Dr Vidalo, auteur de Spiruline, l’algue bleue de prévention et de santé.