Y A-T-IL DES CONTRE-INDICATIONS?

Non, au contraire : pour les 3,5 millions d’asthmatiques comme pour les 3,5 minions de personnes atteintes de broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO), l’activité physique constitue un des piliers du traitement, à condition d’être pratiquée avec un suivi médical. En cas d’asthme, un traitement de fond permet de réduire la gêne thoracique sifflante lors de l’exercice. Dans la BPCO, un réentraînement à l’effort progressif compense la réduction du souffle par le développement cardiovasculaire et mental.

QUELLES ACTIVITÉS FAVORISER?

Les sports d’endurance qui sollicitent en douceur le système cardio-respiratoire. Avec un plus pour la natation qui, parce qu’elle est pratiquée en milieu humide, ne déclenche pas d’asthme à l’effort. Même si un patient dont l’asthme est médicalement bien contrôlé peut pratiquer n’importe quel sport.

QUELS SIGNES DOIVENT ALERTER?


En cas de toux, de bronches irritées, de sifflements dans la poitrine ou d’essoufflement lors de l’exercice, mieux vaut s’arrêter ou réduire l’allure et aviser son médecin. Ces signes indiquent que la maladie n’est pas maîtrisée et qu’un bilan respiratoire est nécessaire pour retrouver une activité physique normale.