Vous avez beau franchir les obstacles dans différents domaines, vous avez du mal à mettre ces succès sur le compte de vos compétences. La chance, un bon conseil, un soutien providentiel…, tels sont les arguments que vous avancez. Vous parvenez ponctuellement à mobiliser vos ressources, mais vos réussites ne suffisent pas à renforcer durablement votre capital confiance. A-t-on mis. chez l’enfant que vous étiez, davantage l’accent sur vos défaillances et vos défauts que sur vos compétences et vos qualités? Vos efforts et vos succès ont.ils été passés sous un silence indifférent? Ce qui est sûr. c’est que ce déficit de confiance dans votre potentiel s’est creusé au fil du temps. Et que les blessures qu’il occasionne sont ravivées au moindre échec. Du coup, vous avez tendance à éviter les situations qui vous confrontent à la prise de risques ou à l’exposition au regard des autres, Mais cette stratégie ne vous met pas à l’abri de la frustration,
car, souvent, a posteriori, vous vous dites : « J’aurais pu y arriver, j’aurais dû tenter ma chance.>> Mais ces constats ne vous servent pas pour autant d’aiguillon pour saisir des occasions de faire vos preuves.
Comment amorcer le changement : peut-être pourriez-vous vous demander à qui sert votre autodévalorisation. Vous protéger de quelles jalousies ou rivalités? Vous pouvez aussi faire le bilan de vos succès en notant de manière détaillée les compétences et les talents qu’ils vous ont demandés. Procédez de la même façon avec vos échecs ou vos occasions manquées, de manière à prendre davantage conscience de vos mécanismes d’autodévalorisation.